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Le tourisme ce n’est pas que le bâti !

  1. S. Ait Hamouda
    Le tourisme, où en est-on ? Parler de tourisme, c’est parler histoire, culture, patrimoine, art, artisanat et tout le toutim, mais en ce qui concerne l’Algérie, il fut un temps où l’on jactait de ces étrangers qui inondaient le pays. Et aujourd’hui que le pays en a le plus besoin, on rafistole, on s’occupe du bâti comme s’il s’agissait de bâtisses, d’une question de béton et l’affaire est réglée et les touristes vont faire la queue pour visiter l’Algérie. Alors qu’il s’agit, à cet égard, de plusieurs facteurs interdépendants, de gastronomie authentiquement algérienne, d’artisanat local et de savoir-faire, savoir accueillir, savoir entretenir l’attractivité, la destination Algérie. Et pourtant, le pays ne manque ni de sites, ni de tout ce qui mérite d’être visité ? Le Sud et ses vestiges, le Nord et ses monuments de toutes les époques, de long en large le « polygone » s’offre comme un joyau dans un écrin de toutes natures, polychrome, de désert, de montagnes, de forêts, de plaines et le talent de ses artisans. Les saisons, on en a les quatre en une seule journée. Mais là, il y a loin de la coupe aux lèvres. C’est trop chère pour ce qu’on donne, les hôtels ne répondent pas à la demande, ils sont hors de prix et la qualité ne suit pas. À revoir les qualités de service de l’arrivée, à la prise en charge, à la visite, il y a comme une négligence à tous les niveaux. Ceci expliquant cela, le touriste, avec le retour de la sécurité, tient à venir en Algérie en toute tranquillité, à l’aise et à se balader partout comme il l’entend. Mais entre hier, il y a plusieurs décennies de cela où les touristes se bousculaient aux portes du pays, et aujourd’hui où à part le sud, il n’y a pas foules. Qu’on résume l’absence de touristes par le coût inabordable des prestations et la mauvaise qualité de l’accueil, il y a un pas qu’on ne peut franchir sans risquer de se retrouver tout seul
  2. S. A. H.
  3. Depeche de kabylie 14.02.2018